La dernière offre de Nintendo, "Emio, the Smiling Man", un nouvel opus de la série Famicom Detective Club, a suscité des réactions mitigées. Alors que certains célèbrent le retour de cette franchise classique de meurtres et de mystères, d'autres expriment leur déception. Cet article approfondit les détails du jeu, son développement et les diverses réponses des fans.
Un nouveau chapitre dans la saga Famicom Detective Club
Trente-cinq ans après les jeux originaux du Famicom Detective Club, "The Missing Heir" et "The Girl Who Stands Behind", Nintendo dévoile "Emio, the Smiling Man". Situé à l'agence de détectives Utsugi, les joueurs incarnent à nouveau le rôle d'assistants détectives, enquêtant sur une série de meurtres liés au célèbre tueur en série Emio. Le jeu, lancé mondialement le 29 août 2024 sur Nintendo Switch, suit l'enquête sur la mort d'un étudiant, son visage étrangement marqué d'un sac en papier souriant – une signature du tueur.
Le jeu présente des personnages de retour comme Ayumi Tachibana, connue pour ses compétences pointues en matière d'interrogatoire, et Shunsuke Utsugi, le directeur de l'agence. Les joueurs navigueront sur des scènes de crime, interrogeront des témoins et rassembleront des indices pour découvrir la vérité derrière Emio.
Une base de fans divisée
Les premiers teasers ont généré un buzz important, certains fans prédisant correctement la nature du jeu. Cependant, l’annonce a également divisé la base de fans. Alors que beaucoup saluent le retour du meurtre mystère pointer-cliquer, d'autres expriment leur déception, en particulier ceux qui préfèrent les genres orientés vers l'action ou l'horreur. Certains commentaires sur les réseaux sociaux soulignent avec humour la lecture inattendue qu’implique le format du roman visuel.
Idées et inspirations de développement
Le producteur de la série, Yoshio Sakamoto, donne un aperçu de la création du jeu dans une récente vidéo YouTube. Il met l'accent sur l'approche cinématographique du gameplay, inspirée par le cinéaste d'horreur Dario Argento. Sakamoto met en évidence les influences de l'utilisation par Argento de la musique et des coupes rapides, faisant particulièrement référence à "Deep Red" dans le contexte de "The Girl Who Stands Behind". Le compositeur du jeu, Kenji Yamamoto, détaille la création d'un son intense, presque discordant, lors du point culminant du jeu.
Le nouveau jeu explore le thème des légendes urbaines, contrastant avec l'accent mis par les précédents volets sur les dictons superstitieux et les histoires de fantômes. "L'héritier disparu" s'est plongé dans les traditions du village et une malédiction familiale, tandis que "La fille qui se tient derrière" a incorporé une histoire effrayante de fantômes d'école.
Un produit de liberté créative
Sakamoto raconte la liberté créative dont on a bénéficié lors du développement des jeux originaux du Famicom Detective Club, en mettant l'accent sur la direction minimale de Nintendo. Cette liberté créative, combinée à une passion pour l'horreur et les histoires de fantômes du lycée, ont conduit au succès initial de la série.
"Emio, l'homme souriant", explique Sakamoto, est l'aboutissement d'années d'expérience et de brainstorming collaboratif. Il s'attend à ce que la fin du jeu suscite de nombreuses discussions parmi les joueurs, faisant allusion à une conclusion potentiellement source de division. Les visuels du jeu ont également retenu l’attention, avec plusieurs images mettant en valeur le style artistique du jeu.
La sortie prochaine de "Emio, the Smiling Man" promet un mystère fascinant, mais les diverses réactions des fans mettent en évidence l'évolution des attentes et des préférences au sein de la communauté des joueurs. Son succès dépendra de sa capacité à satisfaire à la fois la base de fans nostalgiques et à attirer de nouveaux joueurs dans cette expérience de meurtre et de mystère unique.